du Temple des Brumes

du Temple des Brumes Cane Corso

Cane Corso

Son histoire


Leaderboard 728x90 pixelsHistoire technique du cane corso italiano

 


 



C'est un gardien qui se fait entendre par son aboiement sourd, mais qui ne se fait pas voir. Il attend l'intrus violant les confins de la propriété pour le surprendre en arrivant près de lui par surprise, comme une ombre dans la nuit et c'est alors qu'arrivent les ennuis..." Description très efficace et réaliste, pour qui connait le cane corso.



 



1914




- Lors d'une exposition canine à Milan, Mario MONTI habitant Bagnacavallo (RA), présenta au juge Fabio CAIELLI, un sujet de "Molosse italien" nommé DRAGO , le juge refusa de le juger affirmant que la race n'existait pas et que le KENNEL CLUB ne lui avait fournit aucun standard relatif à cette soi-disante race. MONTI, invita CAIELLI à prendre un billet de car pour Naples et à s'arrêter à Bologne, Florence, Pise, Livourne, Grosseto, Civitavecchia, Rome, où il pourrait voir énormément de cani corsi utilisés par des privés et des gardiens de nuit. Il en observît un très grand nombre à Naples, Foggia, Benvento, Barletta et Bari, tant en milieu citadin qu'en milieu rural.



De ce périple est née une vive polémique, au point que MONTI écrit à la revue spécialisée "Il Cacciatore Italiano" soutenant qu'il désirait être le premier à présenter en Italie, un exemplaire de "Chien policier" sans recourir à des races de chiens étrangères. Il écrit alors ces quelques phrases, raisonnantes même comme un poème d'amour pour cette "race"... "Si en Italie, des races de chiens qui remplissent efficacement les fonctions de garde de biens et de surveillance de personnes, avec une belle apparence et capable en même temps de supporter l'éventuelles dangerosité de milieux. Ma passion se développît lorsque j' en acquérît un avec l'aide d'une personne de la noblesse napolitaine.. Parce que la terre et les hommes qui ont  eu dans ce chien respectivement le fils et le compagnon ont transféré en lui mille ardeurs et mille vertus..."  



1952


- Première description moderne et détaillée,  de ce type de chien dans le livre "300 razze di cane" de Piero SCANZIANI aux éditions Pan, devenant le post-standard pour plusieurs races, qui à l'époque étaient toutes regroupées sous un même terme, celui de MOLOSSE (les écotypes régionaux mastino napoletano pour la Campanie, cane da presa pour l'ensemble du Midi italien et cane corso pour la région des Pouilles)




1956




Description sommaire de l'ancienne race appelée cane corso dans un article écrit par Giulio COLOMBO et pubiée dans la revue spécialisée "I nostri cani" n°3 de 1956.

1957

-
Observation morphologique et description de l'utilisation traditionnelle du cane corso dans la revue spécialisée "Il cacciatore siciliano" n°9 de 1957 écrit par le conte et Professeur Giovanni BONATTI NIZZOLI ET CARENTINO 


1965


- Proposition auprès de l'E.N.C.I. d'un projet de standard de la race Mastino Napoletano approuvé par la SAMN (Società Amatori Mastino Napoletano) rédigée par le Docteur Ruggero SOLDATI (un des pères fondateurs de cette race) où figure comme sous-appellation du Mastino Napoletano l'attribut "corso". Pour la petite histoire, ce projet fût rejeté par l'E.N.CI. qui  préféra celui de CAIELLI (voir 1914). Suite à cette décision, le brillant cynologue SOLDATI démissionna de ces fonctions auprès de la S.A.M.N. et de l'E.N.C.I. et malheureusement pour la race arrêta par la même occasion toute activité officielle (sous couvert E.N.C.I.) liée au Mâtin Napolitain.


1972


- Le fameux juge E.N.C.I. (Ente Nazionale de la Cinofilia Italiana) et professeur Francesco BALLOTTA habitant Bagnacavallo (RA) fait part au juge E.N.CI. ainsi qu'au  docteur vétérinaire Antonio MORSIANI lors d'une expostion canine, qu'une race molossoïde en voie d’extinction est à sauver de toute urgence dans la région des Pouilles .


1973


- L’éminent conte Giovanni BONATTI NIZZOLI DI CARENTINO écrit à un jeune professeur en biologie faisant des recherches sur cette race nommé Paolo BREBER muté à Lesina (FG),dans une lettre datée du 2 décembre 1973, sur la probable présence dans les Pouilles (16 ans plus tard), d'un "chien molossoïde à poil court, différent du mâtin napolitain, similaire à un bull mastiff, très ressemblant au perro da presa de Majorque...". Il ajouta également dans ce courrier que le professeur romagnol, Francesco BALLOTTA, "avait pu observer un grand nombre d'exemplaire de cette race antique ...".


1974


- En octobre 1974 le Professeur BREBER eut un peu par hasard, un réel premier contact avec 5 exemplaires de cani corsi inscrits hors concours à l'Exposition Canine de Foggia. Un couple (frère et soeur) de cani corsi aux robes sombres provenant de Mantella (AV), ainsi qu'une femelle noire (MIRAK ) et un mâle bringé provenant de Lucera (FG) et un mâle gris nommé ALIOT provenant d'Ortanova (FG) aux membres très longs et d'aspect "doguisant" .



Son histoire


- Dans la même semaine le biologiste Paolo BREBER acheta au propriétaire du couple de Lucera la femelle, nommée donc MIRAK qui présentait un fort rachitisme due probablement à une alimentation peu appropriée, ainsi qu'une légère prognathie mandibulaire. Toutefois BREBER n'était pas vraiment sûr de la typicité de MIRAK, il expédia quelques photos des sujets observés lors de l'exposition canine de Foggia au professeur BONATTI, lequel le rassura sur la typicité de la chienne qu'il venait d'acquérir. Dans le même courrier de réponse BONATTI dit à BREBER qu'un mois auparavant il c'était longuement entretenu sur ce même sujet (cani corsi) avec le docteur vétérinaire Antonio MORSIANI endocrinologue, généticien et fameux éleveur de St-Bernard mais aussi juge ENCI, qu'il avait orienté vers le professeur BALLOTTA qui lui fournit une description très détaillée des exemplaires qu'il avait pu observer à la fin des années 50 dans les Pouilles, puis plus tard en 1972. Les commentaires de BONATTI sur les sujets photographiés par BREBER furent : "Ces chiens semblent légèrement prognathes, leurs cous semblent distinctement arqués, lui rappelant ainsi les chiens conducteurs de troupeaux buffles, qu'il avait pu observer une vingtaine d'années auparavant dans les Murgie d'Andria".


1975


- Dans une autre lettre écrite en août 1975, afin de rassurer encore une fois de plus ultérieurement le jeune Paolo BREBER, sur les caractéristiques de MIRAK, BONATTI dit "le prognathisme est sa caractéristique essentielle".


- Suite à cette lettre et sans perdre de temps le prof. Paolo BREBER procéda au premier accouplement officiellement contrôlés de cani corsi entre ALIOT x MIRAK qui donna le 14 novembre 1975 une portée de 7 chiots dont la naissance de DAUNO à la robe noire ( qu'il donna à son beau frère) et de BRINA à la robe bringée (qu'il offrit à son ami apulien, le docteur Luigi LEPRI), les 5 autres étaient gris plomb. 


Arrivée à maturité BRINA présentait un museau très légèrement plus court que sa tête et une denture en ciseaux inversés. DAUNO était de grande taille et avait une musculature imposante ainsi qu'un tempérament explosif. 



- Sous l'initiative (ou pression) du brillant zoologiste professeur Giovanni BONATTI NIZZOLI DI CARENTINO, la race fût reconnue au niveau national par l'U.C.I. (Unione Cinofila Italiana) sous le dénomination "DOGO DI PUGLIA" puis au niveau international en 1976. Ce dernier en réalité n'était pas convaincu qu'il eut été judicieux d'appeler cane corso cette entité raciale méridionale. Car à cette époque les seuls exemplaires en vie, résidaient exclusivement dans les Pouilles excluant ainsi, toute autre présence dans d'autres zones géographiques. Il appuya officiellement cette appellation sur de très anciens documents Jésuites  glânés en Capinata lors de ses nombreuses recherches sur ce sujet.


1978


- Le professeur Paolo BREBER renouvelle un accouplement cette fois-ci entre PICCIUT (propriété du berger Armando GENTILE) x BRINA qui donna en janvier 1978 une portée 10 chiots dont la naissance de TAPPOTIPSICOCABALMA. Ces 2 dernières chiennes avaient des têtes encore "doguisantes" et des dentures en tenaille. Quant à TIPSI ?, elle présentait un museau long 1/3 de la longueur total de la tête, une denture en ciseaux inversés, dans l'ensemble c'était une chienne fière, élégante, bien proportionnée et harmonieuse. 


TAPPO ? était légèrement prognathe et un museau un peu plus long que les estimations prévues par le professeur BREBER, aux muscles très saillants et puissants. Paolo BREBER le donna à des agriculteurs la famille TOMA situés près de la ferme de son beau-frère Luigi LEPRI à Troia (FG).





1979


- La revue "I Nostri Cani" publie un article écrit parle professeur Paolo BREBER sur le pastore maremmano-abruzzese où figuraient en arrière plan d'une photo de maremmano-abruzzese 2 cani corsi avec cette légende " 2 sujets de Cani Corsi, un antique molossoïde de notre Italie du Sud, encore présent dans les Pouilles".


- Très intéressé par cet article écrit quelques mois plus tôt par BREBER le futur docteur Stefano GANDOLFI alors âgé de 16 ans, décida d'écrire un courrier à la maison d'édition, afin de contacter le professeur Paolo BREBER. Celle-ci le mis en relation avec BREBER qu'il rencontra en Juillet 1980 à Mantoue. Paolo BREBER proposa au jeune homme de lui servir de guide, si celui-ci était prêt à faire le voyage en Capitanata pour voir en chaire et en os quelques exemplaires encore très "rustiques" de cani corsi qu'il avait localisé lors de ses recherches.


- En semptembre 1980 eut lieu le premier voyage cynophile du docteur GANDOLFI dans les Pouilles, il était accompagné d'un ami passionné de cynophilie, Luciano MALAVASI. Guidé par le professeur BREBER il purent observer ce jour là en toute et pour tout 6 cani corsi (4 femelles et 2 mâles). Leurs premières observations furent : "Chien de taille médio-grande, à la musculature bien développée et nerveuse, conformation mésomorphe, tête très carré avec des mâchoires larges et robustes, une peau tendue et adhérente, un poil court, non ras que les paysans qualifient de "poils de vaches" de couleur bringée et fauve clair".


1980 


- Faute de place, mais surtout de moyen et de temps le professeur Paolo BREBER prend la décision de transférer entre décembre 1979 et janvier 1980 trois de ses cani corsi entrant dans son programme de récupération (DAUNO, BRINA, TIPSI) à Mantoue (Italie du Nord) chez Giancarlo et Luciano MALAVASI jeunes éleveurs connus et reconnus de Berger Allemand (élevant sous l'affixe "Il Duca di Mantova") et amis très proches du docteur Stefano GANDOLFI. De ses 2 précédentes portées Paolo BREBER n'eut plus jamais de nouvelles des 12 autres chiots pour la plupart offert à des bergers du foggiano (ces chiots furent dispersés un peu partout dans les campagnes reculées de Capitanata et des Abruzzes, au grès des transhumances annuelles)


L'arrivée des ces 3 chiens suscita l’intérêt des cynophile locaux, particulièrement celui du professeur BONATTI, ainsi que celui du docteur vétérinaire et juge E.N.C.I. Giovanni VENTURA, qui procéda à une étude très poussée sur l'otectomie du cane corso. Ce sont eux d'ailleurs qui proposèrent sans perdre de temps à Paolo BREBER, de procéder à des accouplement en très forte consanguinité, afin de fixer d'une manière plus stable et radicale les caractéristiques ethniques des 3 sujets. 


2 accouplements entre DAUNO x TIPSI donnèrent 2 portées de 18 chiots dont la naissance de ALIOTBASIRBULANBEZERILLOBAALALKE'BABAKABAB


BASIR fût donné jeune chiot au professeur Fernando CASOLINO, ainsi que BULAN à Gian Antonio SERENI. ALIOT et BABAK furent donnés au professeur Michèle ANGIOLILLO d'origine apulienne. ABAB fût confié à Carlo DANI habitant Ostiglia situé non loin de Mantoue. ALKE' repartie dans les Pouilles rejoindre PICCIUT chez les GENTILE à San Paolo Civitate (FG) et BAAL chez Sergio NARDI près de Bologne.


Son histoire



-2 accouplements DAUNO ? x BRINA ? ne donnèrent rien de bon. Les chiots mourraient les uns après les autres de la parvirose, d'autres souffraient de mal-formation (sûrement due à au lien de parenté très étroits qui liaient des 2 parents).



1981 à 1982

 

-Initiation des recherches historicographiques et iconographiques sur le cane corso grâce à l'aide Gian Antonio SERENI, passionné d'art et de cynophilie, et du professeur Fernando CASOLINO éleveur et lucanien "pure souche", né et habitant à Rio Nero in Vulture, fin connaisseur de la race dans son lieu d'origine grâce à ses études menées sur les us et coutûmes traditionnelles locales et ami de longue date du conte BONATTI et du professeur BALLOTTA.


 


-Afin d'augmenter la consistance numérique de la race il fût décidé de placer chez des passionnés certains chiens nés des accouplements programmés. Mais aussi d'intensifier les recherches de nouvelles lignées dans le Mezzogiorno.


 


1983


- Accouplement PICCIUT'? x ALKE' ? donna le 31 janvier 1983 une portée de 6 chiots. De ces 6 chiots il ne restèrent en vie que 2 l'une d'elles fût appelée BIBLI?. ALKE' ? quand à elle mourut lors de la mise-bas.


 


- le 18 octobre 1983, fût une date historique pour la race, un rassemblement fût improvisé par ces passionnés de cani corsi, afin de vérifié l'état de santé de la race. 12 exemplaires adultes présents furent consciencieusement examinés et mesurés par le docteur Giovanni VENTURA invité pour l'occasion. La quasi totalité des sujets présentaient un léger prognathisme, des axes cranio-faciaux légèrement convergents et un poids moyen de 47 kg pour les mâles et 38 kg pour les femelles. Une hauteur moyenne au garrot de 68 cm pour les mâles et de 4 à 5 cm en moins pour les femelles. Les robes étaient majoritairement de couleur noire, bringée, fauve et grise. Tous les chiens présentait un aspect athlétique et svelte, les têtes étaient toutes massives et carrées. Le jour même toutes les personnes présentes décidèrent de formaliser leur passion commune en association sous l'appellation S.A.C.C(Società Amatori Cane Corso - Société des Amateurs de Cane Corso). De cette manière la race pourrait prétendre à une reconnaissance officielle de l'E.N.C.I.. Personnes présentes : Michele ANGIOLILLO, Nardino ANSELMI, Donatella BALDASSARRI, Giovanni BONATTI, Corrado BONDAVALLI, Bruno BONFANTI, Paolo BREBER, Primo BUZZI, Fernando CASOLINO, Gian Carlo GALLINI, Stefano GANDOLFI, Giancarlo MALAVASI, Luciano MALAVASI, Giovanni MAURO, Giancarlo MONFARDINI, Sergio NARDI, Gian Antonio SERENI, Vittorio SUFFRITTI, Alberto TELLINI, Giovanni VENTURA, présent également en visiteur Paolo PAOLETTI.


1984


-Fernando CASOLINO fût désigné comme porte-parole (commercial de taille) de la S.A.C.C. auprès de l'E.N.C.I., il contacta la quasi totalité des experts et juges E.N.C.I. de l'époque, afin d'organiser des jugements officieux en fin d'expositions canines dans lesquels il présentait rapidement son chien BASIR ? aux principaux intéressés. L'ensemble des juges apprécièrent la morphologie, l'allure ainsi que le caractère du chien. C'est le contact avec le docteur Franco BONETTI à Bologne qui avait observé BASIR ? avec beaucoup d'attention qui fût déterminant pour organiser une première rencontre officieuse entre plusieurs juges et experts E.N.C.I..

 


Le 16 juin 1984 eut lieu une première rencontre encore officieuse entre l'E.N.C.I. et le projet de récupération S.A.C.C., cette rencontre se déroula dans le club canin SAS de Castenaso (BO), les juges présents étaient les docteurs Franco BONETTI, Antonio MORSIANI, Mario PERRICONE,pour les évaluations morphologiques et Claudio BUSSADORI pour les évaluations comportementales. Les membres de la S.A.C.C. présentèrent avec beaucoup d'émotion pour certains une diziane de cani corsi, d'ailleurs dans un élan de bonhommie le vieux professeur BONATTI paraphrasait à chaque évaluation l'illustre cynophile helvétique Piero SCANZIANI, ce jour là il se sentait être, le "découvreur" de cette antique race italique qu'est le cane corso. C'est d'ailleurs bien lui et le bon "vieux" CASOLINO qui fîrent poids dans la balance de l'E.N.C.I.. Du reste CASOLINO, qui était hébergé chez son ami BONATTI confia au jeune GANDOLFI, qu'après le repas organisé avec les juges, BONATTI animé par la passion, continua son interminable monologue sur le cane corso jusqu'à l'aube... au grand désespoir de leurs femmes !


 


1985


- Quelques mois après la rencontre du 16 juin 1984 l'E.N.C.I. se montra très intéressée par l'initiative de ce petit groupe de passionnés. Elle établit sont premier contact officiel avec la S.A.C.C. le 3 novembre 1985 lors de l'exposition de Mantoue, furent conviés les juges MORSIANI, MENTASTI, VANDONI, VENTURA, QUADRI, PERRICONE et BARBATI. La S.A.C.C. proposa (imposa) quand à elle, la présence des professeurs Giovanni BONATTI et Danilo MAINARDI (éthologue de renommé mondiale) en tant qu'observateurs. La vingtaine de cani corsi présents ce jour là présentaient une discrète mais certaine homogénéité, c'est ce qui incita surement les juges à penser, qu'il était temps d'une éventuelle reconnaissance officielle de la race Cette rencontre suscita auprès de MAINARDI, MORSIANI et PERRICONE la naissance d'un vif intérêt pour cette race, se révélant très utile pour la suite des Evénements...


 


1986 à 1987 


- Le professeur BREBER abandonna la S.A.C.C., suite à ce départ CASOLINO, GANDOLFI, SERENI ainsiq ue les frères MALAVASI durent accentuer leurs voyages dans les Pouillesafin de chercher de nouveaux sujets valides pour le programme de récupération de la race. 


Sur place ces derniers pouvaient compter sur l'appui qu'offrait le frère du professeur CASOLINO qui à l'époque était Commandant dans la caserne de Carabinieri de Barletta (BAT), ainsi sur celui de son jeune fils Franco, mais également de l'aide d'un carabinier passionné de molosses nommé Antonio CINQUE , originaire quand à lui de Manfredonia (FG). Grâce à ces précieuses aides locale, en l'espace d'un an et demi vinrent se greffer au programme de récupération plus d'une trentaine de nouveaux sujets "rustiques", appartenant à 11 lignes de sangs différentes. Cette même année furent achetés à Manfredonia (FG) un chiot agé de 3 mois nommé OTELLO ?, et une timide jeune chienne nommé KIRA ? et surnommée "Chauve-souris" (Pipistrella en italien) à cause de ses oreilles amputées d'une manière très "aléatoire"... Cette quête de nouveaux sujets localisé pour la plupart dans Gargano, fût ensuite confiée à Salvatore STOPIELLO qui à cette époque achetait sur place, des portées entières qu'il transférait en voiture jusqu'à Mantoue.






- Arrivée de Vito INDIVERI dans le projet de récupération, il fût recommandé par le professeur Antonio MORSIANI avec qui il entretenait des liens cynologiques au travers la race St-Bernard que INDIVERI élevait auparavant. Cette collaboration apporta un souffle nouveau au projet, car de part sa profession de vendeur ambulant, ce fin connaisseur de molosse qu'est Vito INDIVERI, était amené à se déplacer dans les endroits les plus reculés des campagnes apuliennes apportant ainsi,encore plus de matériel génétique au projet. Il fût ainsi créé une délégation apulienne de la S.A.C.C..


 


- Intéressé par le projet, Giovanni TUMMINELLI vint s'associer au projet de récupération du cane corso. Ce cynophile sicilien aguerrit, partagea ses nombreuses expériences et recherches (documentations historiques, iconographiques emplois traditionnels, localisations et photographies des sujets locaux, etc...) sur le cane corso en Sicile, fût ainsi créé une délégation sicilienne de la S.A.C.C..


 


- Mandaté par la S.A.C.C. le professeur MORSIANI fût charger d'inspecter et de mesurer un très grand nombre de cani corsi du "Nord" et du "Sud" (plus d'une centaine) en vue de rédiger un projet de standard de race.




1987


-Le comité des juges ainsi que le conseil directif de l' E.N.C.I. approuva en novembre 1987 le projet de standard de la race du professeur MORSIANI.




1988


-L'E.NC.I. décida de soumettre aux jugements une cinquantaine de cani corsi, lors de 3 expositions canine nationale à Milan juge : VANDONI, Florence juge : PERRICONE et Bari : MORSIANI. Lors de ces expositions MORSIANI et PERRICONE en profitèrent pour faire de précises mesures cynotechniques, ainsi que de minutieux relevés cynométriques et des évaluations comportementales sur ces sujets, sans compter les 60 autres sujets recensés, photographiés et évalués (compris étude détaillée des différentes lignes de sang) par Vito INDIVERI dans le sud italien.


 


- Afin de conclure cette grande campagne d'étude de la population de cani corsi présente en Italie (méridionale et du nord) la S.A.C.C. par le biais deVito INDIVERI organisa à Foggia, un raduno général en octobre 1988 jugé par MORSIANI. Ce dernier examen E.N.C.I. fût passé avec succès et convint définitivement les experts de l'E.N.C.I. à faire les quelques derniers pas, menant à la reconnaissance officielle et définitive la race.

Quelques sujets présents lors de la manifestation de Foggia